Rétrospective de l’année 2017 – OneDay-OneDream

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Voici une rétrospective de l’année 2017 qui aura été riche en voyages et en rencontres. Alors que 2015 et 2016 étaient consacrés à l’Inde, l’année 2017 aura été pour moi l’occasion de découvrir le Sri Lanka.

Le 6 janvier, je m’envolais pour cette île tropicale avec la compagnie Air India à l’aller et Emirates au retour. Deux compagnies différentes, ce qui n’est généralement pas une bonne affaire mais ce sont les meilleurs vols que j’ai pu trouver à cette période de l’année au niveau tarif et horaires. Un premier séjour de 3 semaines, pas trop long, travail oblige, mais pas trop court non plus afin de voir un maximum de choses.

Puis un 2è voyage le 11 août pour 3 semaines également afin de visiter la côte Est, la météo s’y prêtant plus à cette époque. J’ai déniché un vol correct au départ de Genève avec Qatar Airways cette fois-ci, les tarifs étant exorbitants pendant les vacances scolaires.

Découverte de l’île avec Ruwan, mon ami d’Hikkaduwa qui possède son agence de voyages Arya Lanka Tours associé avec 1 ami sri lankais, mais aussi visite en bus, en train, en 2 roues, en tuk-tuk… j’aurai testé quasiment tous les modes de transport. Conclusion: j’aime toujours autant me déplacer en tuk-tuk, tellement original et le bus sri lankais est une grande aventure! Avec la sono à fond et des lumières dignes d’une discothèque. Mais je reconnais que les chauffeurs prennent parfois beaucoup de risques…

Séjour chez l’habitant, Ruwan à Hikkaduwa et Nishan qui a construit une chambre d’hôtes Aelam Garden au coeur des plantations de thé à Passara, près de Badulla.

Nuit dans une cabane en bois au bord du lagon à Batticaloa, bungalow à Nilaveli et Passikudah, chambre dans un cadre féérique au Sahphire Hotel Resort à Ratnapura et séjour au calme sur l’immense plage de Tangalle aux Shiva’s Beach Cabanas. Les hôtels et chambres d’hôtes que j’avais sélectionnés pour la plupart sur Booking étaient au top, ils se situent dans une gamme de prix entre 20 et 40 euros la nuit. Je déconseille néanmoins un hôtel, il s’agit du Red Banana si vous voyagez du côté de Chillaw, chambre sale et chère, de plus malhonnêteté des gérants.

Visite de l’école de Passara en compagnie de Nishan où j’ai été accueillie comme une princesse par les enfants et les professeurs. J’ai pu assister à des cours dans différentes classes, une belle expérience pour nous occidentaux.

La région de Passara est principalement habitée par des Tamouls qui vivent regroupés en famille et travaillent dans les plantations de thé. Je me suis aventurée jusqu’à leurs maisons et là j’ai pu constater à quel point leurs conditions de vie étaient précaires.Très peu parlent l’anglais et je ne suis pas sûre que tous les enfants soient scolarisés. Ils vivent coupés du monde, leur quotidien se résumant à la cueillette du thé, un travail très dur pour un salaire misérable calculé au poids de feuilles récoltées.

Mais cette région située près de Badulla est encore trop peu visitée au profit d’autres régions plus touristiques comme Nuwara Eliya. Elle mérite cependant un détour le temps d’un weekend authentique au coeur de somptueux paysages.

De retour également pour plusieurs jours dans le sud de l’île, j’ai longuement cherché depuis la France une clinique où je pourrai bénéficier de soins ayurvédiques. Beaucoup d’hôtels proposent des packages très variés mais relativement chers et nécessitent au minimum 1 semaine, ce dont je ne disposais pas. J’avais en premier lieu sélectionné la clinique Horiwila Weda Gerada à Ambalangoda mais peu rassuré de prendre des décoctions de plantes après avoir lu les commentaires d’une touriste, j’ai finalement choisi l’institut Swastha ayurveda situé à Hikkaduwa où les prix étaient similaires. Il faut compter environ 5000 roupies pour 2 heures de soins par jour.

J’avais échangé plusieurs emails avant mon arrivée avec le docteur Dickson Athukorala que j’ai rencontré sur place et qui m’a pris le poul et la tension avant de débuter les soins. Très septique en voyant plusieurs centres ayurvédiques côte à côte dans rue, je craignais l’attrape-touriste surtout à Hikkaduwa. Mais en toute honnêteté, j’ai été surprise de la qualité des soins. J’avais choisi le massage entier du corps, l’application de plantes dans des serviettes chaudes et le Shirodhara où l’on vous fait couler un filet d’huile chaude sur le front et durant lequel je me suis d’ailleurs endormie… Mon seul regret est de ne pas trouver des soins de qualité égale en France et au même tarif. Quel régal!

Rencontre avec Sanjeewa, un ami sri lankais du sud de l’île qui s’est découvert un talent pour la chanson puisqu’il a sorti un album en 2017 dont voici la vidéo. C’est sa voix que vous entendez et vous pouvez l’apercevoir au piano. Très belle chanson. Bravo Sanjeewa!

Découverte de Ratnapura et visite d’un site de forage à la recherche de pierres précieuses. Visite très intéressante puis un petit tour sur le marché des pierres précieuses au centre de la ville. C’est l’endroit où tous les détenteurs de rubis et autres pierres précieuses (mais aussi fausses pierres) se donnent rendez-vous pour négocier les prix.

A peine avais-je jeté un coup d’oeil aux pierres qu’un homme tenait dans la main que déjà une dizaine attendaient pour me montrer un à un ce qu’ils avaient à vendre. Et comme je n’avais pas vraiment de connaissance, je me prêtais au jeu en utilisant l’argument du briquet… J’ai finalement fait l’achat d’une petite pierre que j’ai fait expertiser chez un spécialiste tout proche de Ratnapura et qui s’avère être un petit rubis mais dont la valeur n’est pas très élevée. Si vous souhaitez faire un achat, vous pouvez contacter un vrai pro des pierres précieuses à Ratnapura, Asoka, qui se déplace à moto et déballera de ses sacoches des dizaines de pierres tel un magicien.

Qu'est-ce que j'ai aimé au Sri Lanka?

La population d’abord, toujours très souriante et intriguée par les touristes comme en Inde. Les paysages variés, rizières, montagnes, plantations de thé, plages, parcs naturels… Il y en a pour tous les goûts. Ensuite les jus de fruits frais, mangue, papaye, ananas, fruits de la passion, pastèque, avocat… le choix est varié et vous trouverez des bars un peu partout, ça c’est génial.

La nourriture n’est pas très variée, le « rice & curry » revient en boucle et les sri lankais vont manger ce plat matin, midi et soir mais goûtez également le « fried rice » (riz frit) au poulet, aux fruits de mer et au poisson qui est excellent.

En dessert, vous aurez au menu des salades de fruits frais mais aussi des pancakes au miel et noix de coco, le « curd« , fromage frais fermenté au Kittul, le miel local et le Semiya Payasam, un dessert indien à base de vermicelle, lait et cardamone qui se mange chaud, un délice 🙂 Si vous souhaitez le cuisiner  c’est par ici sur le blog de cuisine du monde 196 flavors où vous retrouverez la recette de Nisha, une indienne expatriée à Munich.

En 2017, j’ai également organisé une collecte de vêtements, de livres et de jouets auprès de l’école de ma commune. Je suis partie avec 2 valises que j’ai pu distribuer à des familles pauvres vivant dans des cabanes en bois à Negombo. Ces familles vivent sans eau courante ni électricité, je vous laisse imaginer leurs conditions de vie quand la mousson sévit sur l’île. Très intimidés de ma démarche, c’est leurs beaux sourires que je garderai en mémoire de cette belle expérience.

Souhaitant aider des familles près de Matara dans le sud de l’île, j’ai aussi organisé une collecte de fonds avec GodFundme suite aux inondations de mai 2017 au Sri Lanka,. Mais comme beaucoup avaient eu la même idée, j’ai finalement laissé cette lourde tâche aux associations présentes sur place.

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J’ai tout de même récolté 50€. Ne rigolez pas, c’est pas mal d’argent là-bas et j’ai pu acheter sur place plusieurs kilos de riz, lentilles, ail, oignons, produits d’hygiène et même des livres à colorier qu’un vendeur proposait dans le bus. J’ai fait une deuxième distribution à ces familles de pauvres qui allaient certainement perdre leur cabane en bois car la route était en réfection et leur maison devait être démolie. On devait leur trouver un autre abri dans les prochains mois.

Et comme j’aime pimenter ma vie pour sortir de la routine quotidienne, je me suis inscrite en décembre au concours Kerala Blog Express, une compétition organisée par l’Office de tourisme du Kerala qui sélectionne 30 bloggers du monde entier et leur offre un voyage de 2 semaines au Kerala. Mais pas un voyage d’agrément au sens réel du terme, un voyage organisé où vous êtes accueillis par la presse, parcourez le Kerala en autobus avec les blogueurs finalistes, vous êtes logés en hôtel de luxe et en contre-partie on vous demande de promouvoir le Kerala à travers des articles et photos sur votre blog et sur les réseaux sociaux. Voici un petit aperçu de la saison 4.

Mais la compétition aura été très mouvementée les derniers jours avec des votes sortis de nulle part pour certains qui n’étaient même pas placés parmi les premiers. Le 9 janvier, soit un jour avant l’arrêt des votes, j’étais la blogueuse la mieux placée pour la France avec 161 votes, chanceuse car nous n’étions finalement pas nombreux pour la France.
Mais le pire qui pouvait arriver arrive… Une blogueuse française, inscrite pour l’Allemagne mais sentant la compétition se durcir,  modifie son profil pour la France et apparaît comme par magie avec 280 votes! Les résultats n’ont pas encore été communiqués à l’heure où j’écris cet article mais j’attends des nouvelles avec impatience et je vous en dirai davantage dans un prochain article que je sois sélectionnée ou non.

Je tenais à remercier toutes les personnes qui m’ont apporté leurs votes bien que la procédure de vote était bien compliquée quand on ne parle pas anglais. Et désolée de vous avoir un peu harcelés mais le jeu en valait la chandelle comme on dit en France.

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Et pour finir, j’ai passé la dernière nuit de l’année 2017 en transit à l’aéroport de Dubaï. Les vols étant relativement chers pendant les fêtes au départ de Paris, je suis partie de Genève avec Emirates avec une escale de 4 heures à Dubaï. J’arrivais le 1er janvier à l’île Maurice où j’étais attendue par mon amie mauricienne Marie-Michèle pour une dizaine de jours en famille. Je vous parlerai avec plaisir de ce séjour dans un prochain article. A suivre…

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Cette rétrospective était l’occasion d’aborder dans cet article des sujets que je n’avais pas encore traités par manque de temps mais surtout l’occasion de tirer un bilan de ces 2 années de blog.

J’ai créé OneDay-OneDream à mon retour d’un 2è voyage en Inde en 2016. J’avais tellement de photos et de souvenirs à partager qu’un blog me paraissait l’outil idéal mais je n’avais aucune connaissance dans ce domaine. J’ai appris grâce à des vidéos de formation sur YouTube et en cherchant des infos sur le net. J’ai donc énormément enrichi mes connaissances en créant ce blog. Mais si beaucoup pensent que tenir un blog est semblable à tenir une page Facebook, ils se trompent.

Tenir un blog demande du temps, de la volonté et beaucoup d’énergie pour non seulement exister mais aussi survivre dans cette jungle de réseaux sociaux qui ont envahi notre vie quotidienne à une allure folle. Facebook, YouTube, Tweeter, Instagram, Snap Schat, Pinterest… Que nous réserve l’avenir?

Certains ont lancé un blog il y a quelques années et en ont fait leur outil de travail en voyageant au quotidien. Ils ont choisi le bon moment pour le faire car le marché arrive aujourd’hui à saturation. Je dois reconnaître que ces derniers temps, j’ai plutôt une overdose de tous ces articles qui essaient de faire sensation en attirant le lecteur, des articles qui finalement tournent en rond, des photos sur Instagram qui n’ont qu’un seul but, la course aux Likes. On vous suit sur Instagram dans l’unique but de gagner des followers et une fois les likes gagnés, on se désabonne. Je dois vous avouer que je commence à avoir une indigestion de ce petit manège purement commercial auquel je n’adhèrerai pas. Tant pis pour la notoriété.

Après ces deux années, j’ai pris conscience que je ne voulais pas tomber dans cet engrenage de voyager non plus par plaisir mais uniquement dans la quête de la photo qui fera sensation. Car voyager, c’est avant tout profiter de l’instant présent. Plaisir que l’on perd si l’on se laisse aspirer par cette spirale du monde virtuel.

En parcourant le net, j’ai découvert que je n’étais pas la seule à dresser le même constat et j’ai beaucoup aimé la réflexion écrite par Anaïs sur ce sujet qu’elle intitule d’ailleurs  » Quand le voyage devient un concours d’images instagrammables!  » Triste tournant qu’a pris le voyage dans ce monde virtuel. Si vous souhaitez lire l’article, c’est par ici sur le blog d’Anaïs The Travellin’side.

J’aimerais terminer en m’adressant à ceux qui rêvent de partir mais qui n’ont pas l’audace de se lancer par peur de l’inconnu ou par manque d’argent. Voyager n’est pas une chance comme certains le pensent souvent. Certes un voyage n’est pas gratuit.
Mais voyager est avant tout un choix. Le choix de faire du voyage une priorité. Certains feront des sorties, du shopping ou encore de toute autre dépendance une priorité. Depuis longtemps, j’ai décidé de faire du voyage ma priorité car voyager est ma passion. C’est comme cela que j’ai toujours pu réaliser mes rêves. Alors quand vous aurez fait du voyage une priorité vous pourrez commencer à réaliser vos rêves.

Et vous, qu’avez-vous fait en 2017?
Quels sont vos projets ou vos rêves pour cette nouvelle année?
N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires. Et n’oubliez pas de vous abonner à ma page Facebook 🙂 

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