Mon dernier voyage en Thaïlande avant la pandémie

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Mon arrivée en Thaïlande

Le 20 janvier, j’atterrissais à Chiang Mai pour un séjour de 3 semaines afin de découvrir le nord, l’Isan une région située à l’est, Bangkok bien sûr et pour terminer les îles du sud, Koh Tao, Koh Samui, Koh Lipe, des petits paradis malgré l’affluence des touristes.
N’ayant pu consacrer suffisamment de temps à mon blog ces derniers mois, je vous propose un petit aperçu pèle-mêle des plus beaux sites que j’ai pu visiter qui vous donneront, j’en suis sûre, l’envie de découvrir la Thaïlande.

Un voyage différent cette année

Le jour même de mon arrivée, l’alerte était lancée en Chine avec l’annonce d’un virus apparemment issu de la chauve-souris qui avait déjà contaminé des centaines de personnes mais qui semble-t-il ne devait pas passer les frontières de la Chine.
Autant dire que ce voyage n’allait ressembler à aucun de mes voyages précédents. Port du masque par sécurité dans les aéroports lors de mes déplacements à l’intérieur du pays, sur les sites bondés de chinois ou dans les transports en commun.
Mais les cas étaient encore peu connus en janvier et mon voyage n’a finalement pas trop été perturbé. Une petite appréhension tout de même sur les marchés nocturnes, des lieux très fréquentés où je mangeais régulièrement.


Comment la Thaïlande a su faire face à la pandémie

Contrairement à l’Europe, la Thaïlande a étrangement été épargnée à l’heure où j’écris cet article et elle pourrait d’ailleurs servir de modèle comme d’autres pays voisins. Espérons juste que cela perdure.

L’une des raisons est sans doute que les pays d’Asie connaissent chaque année des épidémies de coronavirus contrairement à nos pays d »Europe. La Thaïlande comptait d’ailleurs son 14è virus cette année et il est clair que ces pays ont pu tirer des leçons des épidémies précédentes qui n’avaient cependant pas été aussi meurtrières.
Port du masque, dépistage et pourquoi pas une part d’immunité sans doute vu l’étendue des dégâts dans les autres pays européens.

Comment un virus conduit la moitié de la planète à se confiner

Mais ce virus supposé s’arrêter aux frontières de la Chine s’est déployé à la vitesse d’un long courrier aux quatre coins du globe causant la mort de milliers de personnes et entraînant sur son passage l’arrêt de l’activité économique de la planète entière.

A qui la faute? Il est évident que la Chine semble avoir une grande part de responsabilité en ayant caché l’information au monde entier car l’épidémie pourrait avoir sévi depuis des mois dans le pays.

Mais quand on analyse la situation de plus près, l’espèce la plus responsable serait peut-être l’homme… car c’est bien l’activité humaine, par le biais de vente illégale d’espèces sauvages sur les marchés qui a favorisé la transmission du virus de l’animal à l’homme.
Urbanisation fulgurante, agriculture intensive, destruction des écosystèmes. L’activité humaine, en épuisant les ressources de la planète en a causé sa perte. 

Quel avenir pour les voyages?

Quand on se penche sur le monde des voyages, on réalise que nous avions atteint un degré de folie. L’activité touristique s’est démocratisée à une telle vitesse qu’il était devenu plus rapide de prendre un long courrier pour se retrouver de l’autre côté de la planète plutôt que parcourir son propre pays du nord au sud.
Et c’est lorsque vous vous retrouvez dans des aéroports comme Doha ou Dubaï, le temps d’une escale, véritable plaque tournante aux portes de l’Asie, que vous réalisez à quel point la situation était devenue délirante.

Cela nous invite à une réflexion sur le devenir du tourisme qui a été malheureusement rendu à néant après une telle crise sanitaire. Un très grand nombre de compagnies aériennes étaient déjà mal en point et beaucoup ne survivront pas à une telle crise. Certes les voyages reprendront mais à quel prix?

 

Peut-être qu’une ère nouvelle commence, peut-être que l’on reviendra davantage à un tourisme plus responsable car il faut admettre que le tourisme de masse a malheureusement entraîné la destruction des écosystèmes.

L’avenir des blogs de voyages professionnels

Après une telle pandémie, vous réalisez avoir finalement fait le bon choix en créant un blog pour le plaisir au lieu d’en faire un outil de travail. 
En effet, les revenus des blogs professionnels ont été rendus à néant ces derniers mois, ce qui fait franchement réfléchir sur le devenir des blogueurs dans le monde du voyage.

Pour ma part, tenir un blog pour le plaisir de partager mes voyages et mon expérience a toujours été ma devise tout en restant authentique dans le choix de mes articles.
Je souhaite continuer à voyager pour le plaisir et non voyager pour produire du contenu en quête d’une reconnaissance sociale. Celle-ci pourrait en effet n’être qu’éphémère. Nous en avons eu un bel exemple avec cette pandémie.

Le côté positif du confinement

Etre obligé de rester confinés durant deux mois face à un virus mortel vous fait prendre conscience que la vie peut soudain s’arrêter brutalement. Que les projets que vous aviez planifiés ne verront peut-être jamais le jour. Que finalement votre vie peut basculer à cause d’un simple petit virus qui a décidé de tuer la planète entière. Jamais vous n’aviez pensé vivre une telle situation.

Ce confinement imposé nous a permis de retourner à des choses plus essentielles, en nous faisant prendre conscience que les ressources de la planète n’étaient pas si illimitées que cela et qu’il devenait vital de préserver la nature qui nous entoure.

Quelle joie en effet de retrouver une nature intacte, sans bruit et sans pollution durant ce confinement. Ayant la chance d’habiter à la campagne, j’ai vécu ce confinement comme une sorte de retraite spirituelle qui m’a permis de faire le point sur les vraies valeurs de la vie.
Vous prenez conscience que la roue tourne et qu’il est plus qu’essentiel de profiter de chaque instant car le compte à rebours est là pour vous rappeler que vous n’êtes malheureusement pas éternel.

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Et puis, le voyage est aussi une invitation à la rencontre de l’autre et si vous avez lu ma biographie, vous n’êtes pas sans ignorer que je pars dès que je le peux à la rencontre de correspondants aux quatre coins du monde.
Une petite passion que j’ai depuis l’âge de 12 ans et qui est toujours une expérience unique en partageant des moments de leur vie et en m’accompagnant durant mon voyage. Je leur dit d’ailleurs un grand merci d’avoir été à mes côtés durant toutes ces années.

Voyager a toujours été une passion et je ne pourrais concevoir ma vie sans voyages. Alors cette petite touche d’exotisme pointera toujours le bout de son nez pour me donner l’envie de partir découvrir des lieux magiques comme Bali ou encore Venise que j’affectionne tant mais loin de ce tourisme de masse qui fait tant de mal.

 

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Les voyages reprendront petit à petit mais il est certain que nous ne retrouverons jamais cette liberté, cette insouciance de vivre d’avant 2020, une année qui aura été un triste tournant dans notre vie.

 

Et vous comment avez-vous vécu le confinement? Comment envisagez-vous l’avenir du tourisme? Continuerez-vous à voyager à l’étranger ou bien peut-être que cette pandémie a changé votre manière de voir le monde des voyages?
N’hésitez pas à laisser vos commentaires ou vos questions, je serai heureuse de vous lire.


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Vous souhaitez découvrir la Thaïlande? Alors je vous invite à consulter le site de Mike qui vous donnera toute une mine d’informations afin d’organiser au mieux votre voyage https://www.thailandee.com/

N.B: J’ai souhaité avoir un avis personnel sur les excursions vous emmenant à la rencontre des femmes girafes, des ethnies regroupées à la frontière Birmane, au nord de la Thaïlande. Même si des organisations se disent acter pour la préservation des us et coutumes de ces peuples, je ne suis pas certaine que le but final soit bien celui-ci. En effet, l’argent reversé à ces femmes ne serait qu’une part infime du bénéfice récolté. L’une de ces femmes m’a d’ailleurs montré à quel point elle souffrait à force de porter ces colliers en métal.  Par conséquent, je ne peux que déconseiller cette excursion afin de ne pas cautionner ce genre de tourisme que l’on voit trop souvent à travers le monde.

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